terminée, move up, move up (robert)

robert, pillsbury
Flirting is a promise of sexual intercourse without a guarantee.

------------------------------------------------------

✮ PRÉNOM : Robert, Joachim. ✮ NOM : Pillsbury. ✮ ÂGE : vingt-et-un ans. ✮ SIGNE ASTROLOGIQUE: Lion. ✮ ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE : Réinsertion. ✮ SITUATION AMOUREUSE : Se cherche une copine. ✮ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle. ✮ TRAITS DE CARACTÈRE : Malpoli, intelligent, manipulateur, prétentieux, dyslexique, mauvais. ✮ AIME : Fumer, être dans la nature, regarder les filles passer, aller au zoo, son agent de probation. ✮ AIME PAS : Le chocolat, les discussions sans fond, les coups d'un soir qui comprennent pas qu'ils le sont, les chiens, les bruits de pas le soir, le vent, la justice, sa mère. ✮ GROUPE : Revolver.

UN BEAU ROMAN

ÇA VEUT DIRE QUOI MENTIR ? C'est un synonyme de vivre, respirer, manger, péter. Bref c'est une chose incontrôlable. Essayer d'arrêter de mentir, ce serait comme dire à un gars qu'a Parkinson d'arrêter de trembler. Tu peux pas. Puis mentir c'est juste répondre à une question par une belle histoire inventée. COMMENT AS-TU RÉAGI EN APPRENANT LES DISPARITIONS ? Quelles disparitions? Je suis pas au courant. ROSEWOOD T'EN PENSES QUOI ? C'est pas ma tasse de thé. Et maintenant que vous me dites que y a des disparitions, ça me rassure pas trop. QU'EST-CE QUE TU NOUS CACHES ? Hmm, est-ce que je suis sûr que tu garderas ce secret ? non, mais bon. Je sors actuellement de prison. C'est déjà en soi un secret puisque personne ou presque dans cette ville n'est au courant. De plus, j'étais accusé de meurtre dont mon avocat m'a brillamment sorti non coupable. J'ai tout de même passé quelques mois dans une cellule pour deux trois fraudes liées au meurtre. La chose que personne ne sait, ou presque, c'est que j'étais bel et bien coupable. RACONTES NOUS QUELQUES ANECDOTES, TICS, PÊCHES MIGNONS QUI FONT CE QUE TU ES. Si je me passe souvent la main dans les cheveux, c'est tout simplement car j'aime toucher leur douceur et que mon grand frère m'a un jour dit "ça fait craquer les filles". Heureux au jeu, malheureux en amour, j'ai eu quelques relations sérieuses, sincères malgré le fait que j'ai toujours trempé dans des affaires louches. Mon paquet de cigarette ne me quitte jamais, tout comme mon futur cancer des poumons. A l'âge de quatorze ans je revendais déjà des cartouches de contre-bande. Je n'ai jamais connu mon père et ma mère s'est toujours efforcé de nous mentir du mieux qu'elle pouvait à son sujet. Elle racontait à mon frère et moi que notre père s'appelait Alfonso Sanchez et qu'il était un anglais pur souche. Elle n'a jamais compris comment nous avons commencé à avoir des doutes quant à la véridicité de ses propos.

UNE BELLE HISTOIRE

19H00. Mon cœur battait à quatre mille à l’heure, j’avais du mal à regarder Dan dans les yeux, il le savait. Sa main vint se poser doucement sur mon épaule et deux secondes plus tard, d’une voix on ne peut plus confiante, il nous disait : « Allez les gars, c’est maintenant ! ». A ce moment, mes jambes avançaient toutes seules, mon cerveau lui, revoyait les semaines auparavant. Des rendez-vous dans le vieux camion de mon frère, dans notre cuisine en train de manger de la tarte de ma mère, au rayon produits laitiers du supermarché, bref, rien de bien concret. Là, nous étions tous les quatre devant le magasin. Cece’s dressing. Rien que le nom puait la caisse remplie de billets. Deux jours plus tôt mon frère était venu me réveiller, me secouant, le visage hilare. « J’ai une super vanne là, faut que je te la dise Rob’ ! Tu vois je sais pas qui c’est Cece mais on va lui vider son dressing. » Il partit, mort de rire, me frappant plusieurs fois l’épaule. L’oreiller sur mes oreilles, je me demandai comment on pouvait avoir les mêmes gênes.
Le gérant avait laissé le rideau de fer semi-baissé pour indiquer que le magasin était fermé. On devinait facilement ce qu’il faisait derrière, les comptes. Alors qu’on s’apprêtait à rentrer dans le magasin, Dan me mit une arme dans la main. Je n’avais aucun doute là-dessus, je savais depuis bien longtemps que mon frère était familier avec les armes à feu mais de là à ce qu’il m’en tende une. Ce n’était pas dans le plan. A aucun moment entre deux bouchées de tarte et l’achat de lait bio ils ne m’en avaient parlé. Ni Phil, ni Mike et encore moins mon propre frère, Dan. Son regard était encore une fois confiant. Il s’attendait à ce que je prenne cette arme avec le sourire peut-être. Avec une moue inquiète, je lui pris quand même, me jurant de ne pas l’utiliser.
J’entrais en dernier. Des quatre, j’étais de loin le plus indécis. Voler des sacs à mains, mes exs, des inconnus, des touristes, revendre des trucs, tout ça j’avais fait mais un vrai bracage ? Non. Je ne me sentais pas bien. Mon ventre me criait « dégage de là » alors que mon frère et les deux autres, eux, hurlaient au pauvre gérant « le code de la caisse, vite, et ta gueule ». On est tous là, à hurler, à se précipiter, à forcer le gars à nous donner sa caisse. Un coup de feu. On se regarde tous. Qui est touché ? Qui a tiré ? Le gérant est à terre, une balle dans la poitrine. Moi, mon regard est rivé vers ma main. Mon frère, Phil, Mike, ils me fixent. Leurs regards, amplifiés par le port de leurs cagoules, me transpercent. Ils sont presque dégoutés. « Les mecs.. je ..je. » Mon frère me coupe. « Faut qu’on dégage de là ! Phil, prend la caisse … ». On ramasse nos affaires mais trop tard. Dan a à peine le temps de balancer un juron qu’on me passe les menottes.

Les rendez-vous avec mon avocat sont interminables. Il me parle de stratégie, m’explique comment en gros je dois la fermer, ne pas parler. Je suis coupable. Je le sais. Après plusieurs jours de procés, je suis finalement acquitté. Je termine ma peine, côtoyant d’autres meurtriers, d’autres voleurs, d’autres déchets de la société sûrement. Mon frère est dans une autre cellule. On se voit aux promenades, se soutient, fait des projets. On arrive même à en rire. Finalement je ne serai pas inculpé pour meurtre. Vice de procédure, arme qui a pu se déclencher en tombant au sol, mon avocat a vraiment fouillé jusqu’à la moindre petite anomalie pour me défendre. Un an plus tard on sort de prison. Avec Dan on a plus vraiment de nouvelles de Phil et Mike. Tant mieux. On a décidé de retrouver une vie normale, ou du moins on va essayer. Ça a changé par ici.

✮ PSEUDO : sans pseudo fixe. ✮ PRÉNOM : Pauline. ✮ ÂGE : 16 yo. ✮ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM ? Bazzart . ✮ AVIS/COMMENTAIRES : Très beau forum. ✮ AVATAR : Nico Mirallegro. ✮ AUTRES : kamoulox.